Mirzioïev dissout le ministère de l’Environnement, créant à la place un comité spécialisé

Bâtiment du ministère de l’Écologie, de la protection de l’environnement et du changement climatique. Photo du service de presse du ministère de l’Environnement de l’Ouzbékistan.

Le président de l’Ouzbékistan Chavkat Mirzioïev a dissout le ministère de l’Écologie, de la protection de l’environnement et du changement climatique. Les fonctions de cette institution seront transférées au Comité national de l’écologie et du changement climatique nouvellement créé, indique le décret publié sur le site du chef de la république.

Ce Comité national sera formé, en conservant les postes actuels, sur la base du ministère de l’Environnement qui sera retiré du système du Cabinet des ministres. Par ailleurs, en raison de la dissolution du ministère, le Comité du tourisme de l’Ouzbékistan est réorganisé en une institution séparée.

Selon le décret, le Comité de l’écologie devient l’organe autorisé pour mettre en œuvre une politique étatique unique et exercer un contrôle dans les domaines du maintien stable d’une situation écologique favorable, de la protection de l’environnement, de la réalisation du projet national « Yashil makon » (« Espace vert »), de l’élargissement des forêts, de l’atténuation des conséquences du changement climatique et de la lutte contre la désertification.

Parallèlement, une unité de conseillers du chef de l’État pour les questions d’écologie, composée de deux employés, est créée au sein de l’Administration présidentielle. L’Agence de reboisement et d’élargissement des espaces verts, de lutte contre la désertification, l’Agence du service hydrométéorologique et l’Agence de gestion des déchets et de développement de l’économie circulaire continueront leurs activités sous l’égide du Comité de l’écologie.

L’institution créée en remplacement du ministère de l’Écologie est également responsable de la mise en œuvre de plusieurs projets :

✅ « Territoire sans déchets » ;

✅ « Air pur » ;

✅ « Yashil makon » ;

✅ « Écoculture » ;

✅ « Biohéritage ».

Une « Usine de projets écologiques » sera formée au sein du comité, impliquant jusqu’à 15 experts locaux et étrangers dans ses travaux.

Afin de renforcer les contrôles, le décret prévoit l’introduction, à partir du 1er avril 2026, un système d’application d’amendes pour violation de la législation en matière d’écologie, de protection de l’environnement et d’utilisation des ressources naturelles. De plus, les sanctions financières seront exclusivement appliquées aux personnes morales.

Un Inspection gouvernementale de contrôle écologique (Écopolice) sera créée au sein du Comité national de l’écologie et du changement climatique. Cette structure remplacera l’institution équivalente du ministère de l’Environnement, ainsi que les procureurs spéciaux régionaux pour la protection de la nature au Karakalpakstan (république souveraine au sein de l’Ouzbékistan), dans les provinces de Tachkent et de Djizak. En outre, le chef de l’Écopolice présidera le nouveau Comité national.

« L’Écopolice est autorisée à créer ses propres unités territoriales, ne tenant pas compte des limites des unités administratives et territoriales, mais opérant dans le cadre des limites des territoires écologiques naturels », indique le décret signé par M. Mirzioïev.